Le peuple Malien doit éviter le pire !

Il parait aujourd’hui très clair que le régime malien joue aux prolongations. Durant 10 ans Monsieur A.T.T a tenté par monts et vaux de changer la Constitution en sa faveur par la suppression de la limitation de la durée du mandat présidentiel, en vain.

La Commission d’experts à laquelle le régime a eu recours en désespoir de cause a reculé et n’a pas pu produire que de pâles reformes constitutionnelles qui n’en sont pas.

Il reste encore deux dernières cartes à jouer, un poulain  à mettre sur la rampe de lancement  à coup de tripotages électoraux et la question de l'Azawad.

Dans les deux cas ces options représentent de graves dangers  pour la stabilité et de l’azawad et du Mali.

Les Partis politiques, la société civile, le peuple Malien et de l’Azawad, durement mis à l’épreuve par des années de gabegie, de corruption, qui ont détruit les Institutions de la République, entendent opérer de véritables changements indispensables pour la survie.

Vouloir barrer la route à cette forte et légitime force de changement serait suicidaire.

Il en est de même de la question de l’Azawad qui se pose depuis 50 ans et que le régime actuel voudrait mettre à profit pour jouer aux prolongations.

Au lieu d’informer honnêtement le peuple malien et ses Représentants sur la situation nouvelle, il refuse tout dialogue. En guise de réponse adéquate, aux sollicitations de dialogue, Monsieur A.T.T et son régime réactive les réseaux ethniques créés en 1991 sous la houlette des mêmes personnages (Kafougouna KONE, Soumeylou Boubeye MAIGA et autres…) très actifs aujourd’hui sur la scène politique au Mali.

En plus des Réseaux ethniques et militaires (la légion KOKADIE chargée du nettoyage ethnique au nord en particulier  des élites touarègues et maures), le régime Malien a considérablement renforcé son camp par l’alliance avec les trafiquants de drogue et l’AQMI, tous  drainant d’immenses sommes d’argents vers Koulouba.

La stratégie est claire :

- Corrompre la classe politique ;

- Désinformer le peuple Malien et l’opinion publique Internationale pour détourner l’attention sur les vrais problèmes de l’Azawad;

- Rallumer la guerre ethnique ;

- Réactiver le KOKADIE  qui opère en tenue civile dans les villes au sein des manifestations du Gandakoye et lors des opérations de ratissage de l’armée dans les  villes et dans les campagnes ;

- Manipuler largement la presse ;

- Dissuader la presse, les diplomates, les ONG, de se rendre dans L’Azawad pour ne pas être témoin de crimes et autres exactions ;

- Déclarer l’état d’urgence et l’état de guerre ;

- Et enfin justifier le report des élections par le chaos ainsi planifié.

Le régime Malien et ses stratèges récidivistes, puisqu’ils avaient déjà expérimenté cette politique apocalyptique de 1991 à 1996, croient fermement réconcilier le peuple Malien avec son gouvernement en brandissant l’étendard de la guerre raciale et ethnique  et différer pour longtemps la date fatidique des élections.

Le régime Malien a largement franchi toutes les lignes rouges pour avoir gangrené l’Azawad et le Mali par la corruption, la grande criminalité (trafic de drogue, AQMI), la forfaiture (refus d’appliquer les lois et d’assurer le fonctionnement légal des Institutions), malgré les engagements pris au niveau international et régionale pour la résolution des crises nées des révoltes de l’Azawad.

Il revient au peuple de l’Azawad et celui du Mali, à la classe  politique, et à la société, de reprendre l’initiative en mettant fin aux errements d’un système  soucieux moins des deux entités.

 

Le MNLA

 

 

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