COMMUNIQUE n°09/CD/19

COMMUNIQUE n°09/CD/19


La CMA informe l’opinion nationale et internationale qu’au matin du 03 Mai 2019, deux de ses postes sis à Talatayte – Gao – ont été simultanément attaquées par des hommes lourdement armés arborant étendards MSA-D.

Le premier bilan de cette attaque surprise, fait état de deux morts, deux blessés et un combattant porté disparu en plus de dégâts matériels, côté CMA qui au terme d’une dure bataille a pu repousser les assaillants.

La CMA présente ses condoléances les plus attristées aux proches des victimes et prie pour le repos de leurs âmes.

La CMA, totalement désappointée par l’audace de cette attaque dont le dessein évident est de rouvrir des hostilités qui remettent en cause les équilibres conjoncturels acquis dans cette région après d’intenses efforts de rapprochements, déplore les desseins irresponsables, lourds de conséquences quels qu’en soient les initiateurs.

En tout état de cause, la CMA rappelle qu’elle a été attaquée dans ses positions officielles en violation de tous accords tacites convenus entre formations et partant, ne saurait rester dans l’expectative d’être encore victime d’autres attaques au demeurant injustifiées.
Pour ce, elle annonce la mobilisation de ses forces pour faire échec à ces provocations qui mettent en péril la paix fragile et la cohésion sociale souhaitée.

Fait à Kidal le 04 Mai 2019
Le Porte-Parole de la CMA
Eouari Brahim AG EOUEGH

COMMUNIQUE n°08/CD/19

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD
(CMA)
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COMITE DIRECTEUR
COMMUNIQUE n°08/CD/19
La CMA enregistre avec la plus grande tristesse la recrudescence de la violence dans les régions de Gao et Ménaka au moment où les populations meurtries s’activent à renouer avec l’indispensable vivre-ensemble séculaire.
C’est ainsi que le 24 Avril à 1h du matin feu Alhader AG Mohamed, notable de Ménaka est fauché par les balles assassines d’un individu à moto à Intelé – 80 km nord Est de Ménaka avant d’ajouter à ce tableau macabre la perte brutale de 03 citoyens dont un Adjudant/Chef membre du MOC arbitrairement arrêtés, lapidés avant d’être brûlés vifs à Intahaka – Commune d’Intililt par une escouade des FAMa alors qu’ils revenaient d’une foire hebdomadaire.
Ina lillahi wa ina ileyhi rajighoun
A l’occasion de ces événements tragiquement gratuits la CMA présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées des victimes et prie Allah Tout Puissant pour que justice soit rendue.
La CMA condamne avec la dernière fermeté ce genre de pratiques ignobles qu’au demeurant rien ne justifie. Elle appelle les autorités maliennes, singulièrement les institutions militaires, pour que les populations cessent d’être victimes des effets pervers du tout-sécuritaire aveugle et que la distribution de la justice soit exercée par les seules institutions habilités à le faire.
La CMA requiert que les responsables de la barbarie d’Intahaka soient arrêtés et punis de façon exemplaire pour que plus jamais, l’armée nationale ne soit ce corps honni par ceux-là même qu’il est sensé protéger.
Fait à Kidal le 25 Avril 2019
Le Porte-Parole de la CMA
Eouari Brahim AG EOUEGH

COMMUNIQUE n°07/CD/19

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD

(CMA)

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COMITE DIRECTEUR

COMMUNIQUE n°07/CD/19

                         Depuis plusieurs jours et sous le prétexte fallacieux de lutte antiterroriste, des nombreuses populations civiles des localités de la Région de Gao et de Tombouctou, notamment Djebock, Edarnamel, Gossi, Adjora, Immanas, Tamkoutat et Gourma-Rharous subissent les affres d’intimidation diverses et répétitives essentiellement perpétrées par des éléments circulant sous l’étendard du GATIA.

C’est dans ce cadre que le 16 Avril 2019, après des fouilles des cases et maisonnettes, intimidations par armes des femmes et enfants, séquestration des hommes, 04 motos appartenant à des paisibles citoyens ont été brûlées à Marsi dont l’une appartient à l’imam du campement sous assertion que la circulation des motos à été interdite par le GATIA dans cette zone.

Divers recoupements recueillis auprès des témoins oculaires, rapportent qu’il est essentiellement reproché à ces villageois leur affiliation à la CMA.

La CMA condamne avec la dernière énergie cette autre forme de terrorisme d’où qu’elle vienne exercée sur des populations civiles dont le seul péché est le choix d’adhésion libre et pacifique à toute organisation inscrivant son action dans la dynamique de la paix.

Aucune organisation ne peut décréter de son propre chef de mesures coercitives sans l’aval des autorités locales elles-mêmes adossées aux demandes des populations administrées.

               La CMA interpelle de prime à bord, les responsables du GATIA pour éviter aux populations d’être continuellement les souffre-douleurs des conflits qui ne génèrent que désolations en se conformant au strict respect des engagements pris entre les parties d’un commun accord dans les Concertations d’Anefis tenues fin 2017.

La CMA continue de rappeler à la partie gouvernementale, ses partenaires internationaux et aux mouvements signataires leurs devoirs de protéger les populations civiles quelle que soit leur obédience afin que de telles escarmouches répétitives ne dégénèrent en conflits plus préjudiciables à la paix encore précaire dans ces zones à hauts risques.

Fait à Kidal le 18 Avril 2019

Le Porte-Parole de la CMA

Eouari Brahim AG EOUEGH

COMMUNIQUÉ N°004/2019/ CC-CD-CMA

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD 
(CMA)
COMITÉ DIRECTEUR
--Cellule de Communication--

COMMUNIQUÉ N°004/2019/ CC-CD-CMA

La Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA) informe l’opinion nationale et internationale qu’elle a pris connaissance à travers les réseaux sociaux, de décisions capitales qui devraient concerner toutes les parties à l’Accord ; ceci malgré l’existence d’un cadre de concertation entre parties signataires, sous l’égide du Ministre chargé de la coordination des actions gouvernementales pour la mise en œuvre de l’Accord.

Ces décisions concernent l’Arrêté créant les Bataillons d’Unités Spéciales dont les contours ont été esquissés dans le relevé des conclusions au cours de l’atelier de Haut niveau tenu en décembre 2018 ; et le décret instituant une opération militaire qui couvre l’ensemble des régions de l’Azawad. 
Ce décret qui permet le redéploiement des forces armées non encore reconstituées est une violation des dispositions de l’Accord issu du processus d’Alger et du cessez le feu du 23 mai 2014 signé sous l’Egide de l’Union Africaine.

Ces décisions unilatérales interviennent au moment où la CMA affiche sa volonté en présentant un ensemble de propositions pragmatiques pour accélérer la mise en place de l’armée reconstituée à redéployer et l’opérationnalisation des bataillons MOC de Gao, Tombouctou et Kidal à l’issu du DDR accéléré pour faire face à leurs missions.

La CMA objecte contre toute décision de nature à remettre en cause les difficiles acquis du processus en l’occurrence les mesures de confiances et les activités prioritaires du volet sécuritaire consignées dans la feuille de route du 22 mars 2018.

La CMA appelle le gouvernement à se départir de toute décision non consensuelle et à privilégier la consolidation de la dynamique constructive déjà enclenchée.

Enfin la CMA appelle la médiation internationale à faire jouer les mécanismes de son ressort pour ne pas compromettre les objectifs et buts de l’Accord.

Kidal, le 14 mars 2019
Porte Parole

Eouari Brahim AG EOUEGH

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