UNE SEMAINE DANS L'AZAWAD-N°06-06/03/2012

« On ne peut pas encourager la guerre et la paix à la fois »

Depuis plusieurs années, avant même les événements de la Lybie, le Mali a mis la pression sur la population en l'étouffant par l'inertie vis à vis d’AQMI. Cela fut une contrainte pour les Organisations Non Gouvernementales, seules structures qui se préoccupent de la population de l’Azawad. leurs activités furent réduites afin de tuer en elle toute possibilité indépendantiste de mesurer l'état de désagrégation économique des populations. Il est important de rappeler que ces populations vivent essentiellement du tourisme et des dons au niveau international depuis 50 ans.

Pour la paix, la réaction de l'opinion publique au sud du Mali n’est pas du tout encourageante dans la mesure où elle "n'est pas prête à faire des concessions pour la paix». Ceci est un signe que l'Etat lui même ne l'est pas et ne l'a jamais été et pour preuve il n'a jamais respecté les Accords déjà existants.

  1. EVENEMENTS

  • Trilogie GSPC-MALI-AQMI

L’Etat  malien incapable de fournir des arguments valables sur l’insécurité et les motifs réels des soulèvements dans l'Azawad et  en même temps honorer ses engagements internationaux et sous-régionaux, il mène une campagne médiatique et diplomatique pour faire croire à l’opinion internationale qu’il est attaqué par AQMI. Pour ce faire, le gouvernement Malien adopte les stratégies suivantes:

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La Grande bataille de tessalit

Communiqué N° 09-04/03/2012 MNLA- Bataille de Tessalit

Après des combat ayant duré plus de (12) douze heures de minuit à l'après midi  de ce jour, entre l’armée révolutionnaire du Mouvement National de Libération de l’Azawad et le renfort de l’armée d’occupation dirigée par (03) trois officiers, des plus redouter au Mali.

Ce renfort de l’armée d’occupation avait à sa disposition un arsenal militaire lourd appuyer par son aviation militaire sous contrôle de mercenaires ukrainiens. Cette armée d’occupation fut mise en déroute et ses officiers militaires qui sont l’espoir malien (les colonels Major Gamou et Ould Meydou  et Djidji  Shako) ont fini par être vaincu et rebrousser chemin à la sauve qui peut, abandonnant leurs équipements, comme par tradition. Ils se sont scinder en deux groupes, un a pris la direction de la frontière algérienne et l’autre celle de Gao aux environs de 15h GMT.

Les combattants de la Libération de l’Azawad ont anéantis totalement et sans appel ce renfort de l’armée d’occupation et d’invasion.

Le Bilan du matériel saisi est le suivant:

  • 02 Chars;
  • 02  Camions-BM- porteuses de missiles ;
  • 06 véhicules équipés de 12,7 mm et plusieurs autres équipements.

 

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SEMAINE N°05-27/12/2012

Le régime malien se lance dans une campagne médiatique et diplomatique mensongère

Au début des hostilités militaires, le gouvernement malien avait déjà planifié sa stratégie génocidaire contre les populations civiles de l’Azawad, et l’acte de ce mercredi 22 février 2012, n’est que la traduction de son arrogance en prouvant ainsi qu’il est un Etat terroriste  totalitariste. Le terrorisme, tient de la règle de la terreur et de la torture des personnes sans défense.  Faute de mobiliser et motiver ses fantassins sur les champs de combat contre l’armée révolution du MNLA, l’Etat Malien se lance dans le recrutement des milices locales, et des pilotes mercenaires Ukrainiens pour bombarder les populations civiles nomades dans leurs campements.

A toute la presse du monde entier, le MNLA rappel une fois de plus qu’il est un mouvement:

Révolutionnaire composé des différentes couches sociales de l'ensemble des communautés composantes de l’Azawad (Kel-Tamasheq, Songhaï, Peuls, Arabes et Maures);

* Politico-militaire, engagé dans la voie de restauration des droits bafoués du peuple de l’Azawad ;

* Combat contre tous les réseaux mafieux (AQMI-Drogue), et  milite pour l’indépendance de l’Azawad vis-à-vis du Mali, considéré comme un Etat Totalitaire.

Il est important de rappeler que l’Azawad fut rattaché au territoire Malien à la période des indépendances africaines par un acte nul sans fondement. Les différentes communautés  de l’Azawad, n’étant pas consentante,  y ont été forcées par le gouvernement de M. Modibo Keita. Déjà en 1958, dans leur lettre du 30 Mai 1958 adressée au général De Gaule Président de la République Française, les chefs coutumiers, notables et commerçants de la boucle du fleuve Niger  ont exprimé leurs souhaits en ces termes: « Nous avons l’honneur de vous réitérer, très respectueusement notre pétition du 30 octobre 1957 et sollicitons une suite favorable. Nous vous affirmons notre opposition formelle au fait d’être rattaché à un système autonome ou fédéraliste d’Afrique du nord  ou d’Afrique noire. Nos aspirations ne pourraient dans aucun cas être valablement défendues, tant que nous sommes attachés à un territoire gouverné et représenté fortement par une majorité noire dont l’ethnie, les intérêts, et les aspirations ne sont différents des nôtres ….»

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Communiqué N°08-25/02/2012/MNLA

Dans sa stratégie de libération du Territoire National de l’Azawad, l’Etat Major du MNLA étend ses opérations militaires plus au sud à la frontière Azawad-Mali.

Dans la journée du 24 Février 2012, l’opération contre un bataillon de l’armée malienne dans la région de Ségou à Goumakoura a commencé aux environs de 06h du matin pour prendre fin entre 12h et 13h.

Le bilan est de :

• 30 militaires maliens morts,

• 02 chars de combats et 6 véhicules brulés

Du côté des combattants de l’armée de libération de l’Azawad, nous déplorons 04 morts et 03 blessés.

Au cours de cette journée du 25 Février 2012, à la frontière Burkina-Faso-Niger -Azawad, un accrochage a eut lieu entre un convoi de l’armée malienne et les combattants du MNLA, de 15h  à 19h.

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SEMAINE N°04 DANS L'AZAWAD

« Ni les crimes commis par l'armée malienne sur les populations civiles de l’Azawad, ni le non respect des accords de paix n'ont suscité la moindre réaction de la communauté internationale. Coincés entre des Etats hostiles, et l'insécurité liée au terrorisme islamiste et au banditisme, ce peuple est  abandonné à son sort. »

Plus de cinquante ans après la création de l'Etat malien, celui-ci s'avère incapable d'assumer ses responsabilités en tant que force publique. Ainsi, pendant tout le long de ces 50 années, les différents gouvernements de la République du Mali ont adopté des politiques publiques qui vont à l’encontre des intérêts du peuple de l’AZAWAD. Depuis l’indépendance, une grande partie du peuple de l’Azawad (regroupant des chefs de tribus, des notables etc.…) a affirmé son souhait à la France de son désir d’indépendance vis-à-vis du nouvel Etat malien. Ce souhait a été vite réprimé par les autorités politiques Malienne en 1963 à travers des intimidations, des arrestations, des mariages forcés, des viols et des exécutions sommaires des résistants. Cette politique militaire de la République du Mali va forcer beaucoup de familles Azawadis à immigrer en Algérie, en Libye, en Mauritanie, au Niger, au Burkina, en Arabie Saoudite, au Maroc….

Dans ce contexte d'échec patent de l'Etat du Mali, rien ne peut s'opposer au droit légitime du peuple de l'Azawad à prendre son destin en main si telle est sa volonté, conformément au droit international et plus particulièrement du principe du droit des peuples à disposer d’eux même.

1. EVENEMENTS

  • Le dossier d’AQMI s’invite dans les débats, face à la débâcle de l’armée malienne

Déjà ce dossier en 2010, fut ouvertement dénoncer lors du premier  congrès de la jeunesse de l’Azawad à Tin-bouctou, mais ne fut pas du gout des Autorités maliennes.

"Sur le site Afrik.com au 14/11/2010, Hama Ag Sid ‘Ahmed porte parole MNLA, rapportait en 2003, que les barons de la drogue qui gravitaient autour des Autorités de Bamako prennent contact avec ce groupe terroriste lors de la prise d’otage d’Européens dans le sud algérien, à Illizi. Ils les invitent à s’installer au Mali et à négocier la libération des otages contre de fortes sommes d’argent. Après la libération des Européens, un deal est passé entre les terroristes et les Officiels maliens : l’Aqmi peut circuler discrètement en territoire malien ou le quitter à condition qu’il ne s’en prenne pas aux intérêts du Mali. Le groupe djihadiste conduit par Ben Moctar s’installe à Tombouctou et crée des liens familiaux. Les Barons de la drogue les aident à blanchir les sommes versées contre la libération des otages, sous l’œil bienveillant des Autorités maliennes. Certains officiels, politiques et militaires, y trouvent leur compte. Des patrouilles militaires sortent pour des missions bidon afin de vendre uniquement des munitions à l’AQMI. Les politiques se transforment en négociateurs lors de la libération des otages pour acquérir la reconnaissance de l’Etat malien, celle des ravisseurs, mais surtout bénéficier de certaines largesses financières de l’AQMI ".

La machine de propagande malienne fonctionne avec des officiers de son armée, alimentant en histoires le correspondant d'A.F.P à Bamako. Elle reproduit ces briefings de militaires maliens dans ses dépêches, et ces dépêches d'A.F.P. sont alors reprises par des journaux du monde entier, particulièrement les journaux français.

Durant les combats de la libération d’Aguelhok, les 18 et 24 janvier 2012, les avions de l’armée malienne ont tiré aussi bien sur la  caserne que  sur tout ce qui bougeait dans la ville, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires. Il faut savoir  que les pilotes Ukrainiens, font preuve de peut de discernement, provoquant un véritable carnage dans la population civile et jusque dans l’armée malienne.

Face à sa débâcle militaire, le Gouvernement malien s’adonne à la manipulation médiatique de l’opinion publique soigneusement désinformée (Montages médiatiques sur internet avec des photos des corps mutilés de la guerre civile au Soudan, servis à l’opinion publique au lieu d’un bilan exhaustif et sincère des combats sur les champs de bataille).

 

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