« Ni les crimes commis par l'armée malienne sur les populations civiles de l’Azawad, ni le non respect des accords de paix n'ont suscité la moindre réaction de la communauté internationale. Coincés entre des Etats hostiles, et l'insécurité liée au terrorisme islamiste et au banditisme, ce peuple est abandonné à son sort. »
Plus de cinquante ans après la création de l'Etat malien, celui-ci s'avère incapable d'assumer ses responsabilités en tant que force publique. Ainsi, pendant tout le long de ces 50 années, les différents gouvernements de la République du Mali ont adopté des politiques publiques qui vont à l’encontre des intérêts du peuple de l’AZAWAD. Depuis l’indépendance, une grande partie du peuple de l’Azawad (regroupant des chefs de tribus, des notables etc.…) a affirmé son souhait à la France de son désir d’indépendance vis-à-vis du nouvel Etat malien. Ce souhait a été vite réprimé par les autorités politiques Malienne en 1963 à travers des intimidations, des arrestations, des mariages forcés, des viols et des exécutions sommaires des résistants. Cette politique militaire de la République du Mali va forcer beaucoup de familles Azawadis à immigrer en Algérie, en Libye, en Mauritanie, au Niger, au Burkina, en Arabie Saoudite, au Maroc….
Dans ce contexte d'échec patent de l'Etat du Mali, rien ne peut s'opposer au droit légitime du peuple de l'Azawad à prendre son destin en main si telle est sa volonté, conformément au droit international et plus particulièrement du principe du droit des peuples à disposer d’eux même.
1. EVENEMENTS
- Le dossier d’AQMI s’invite dans les débats, face à la débâcle de l’armée malienne
Déjà ce dossier en 2010, fut ouvertement dénoncer lors du premier congrès de la jeunesse de l’Azawad à Tin-bouctou, mais ne fut pas du gout des Autorités maliennes.
"Sur le site Afrik.com au 14/11/2010, Hama Ag Sid ‘Ahmed porte parole MNLA, rapportait en 2003, que les barons de la drogue qui gravitaient autour des Autorités de Bamako prennent contact avec ce groupe terroriste lors de la prise d’otage d’Européens dans le sud algérien, à Illizi. Ils les invitent à s’installer au Mali et à négocier la libération des otages contre de fortes sommes d’argent. Après la libération des Européens, un deal est passé entre les terroristes et les Officiels maliens : l’Aqmi peut circuler discrètement en territoire malien ou le quitter à condition qu’il ne s’en prenne pas aux intérêts du Mali. Le groupe djihadiste conduit par Ben Moctar s’installe à Tombouctou et crée des liens familiaux. Les Barons de la drogue les aident à blanchir les sommes versées contre la libération des otages, sous l’œil bienveillant des Autorités maliennes. Certains officiels, politiques et militaires, y trouvent leur compte. Des patrouilles militaires sortent pour des missions bidon afin de vendre uniquement des munitions à l’AQMI. Les politiques se transforment en négociateurs lors de la libération des otages pour acquérir la reconnaissance de l’Etat malien, celle des ravisseurs, mais surtout bénéficier de certaines largesses financières de l’AQMI ".
La machine de propagande malienne fonctionne avec des officiers de son armée, alimentant en histoires le correspondant d'A.F.P à Bamako. Elle reproduit ces briefings de militaires maliens dans ses dépêches, et ces dépêches d'A.F.P. sont alors reprises par des journaux du monde entier, particulièrement les journaux français.
Durant les combats de la libération d’Aguelhok, les 18 et 24 janvier 2012, les avions de l’armée malienne ont tiré aussi bien sur la caserne que sur tout ce qui bougeait dans la ville, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires. Il faut savoir que les pilotes Ukrainiens, font preuve de peut de discernement, provoquant un véritable carnage dans la population civile et jusque dans l’armée malienne.
Face à sa débâcle militaire, le Gouvernement malien s’adonne à la manipulation médiatique de l’opinion publique soigneusement désinformée (Montages médiatiques sur internet avec des photos des corps mutilés de la guerre civile au Soudan, servis à l’opinion publique au lieu d’un bilan exhaustif et sincère des combats sur les champs de bataille).