COMMUNIQUE N°002/19

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD
(CMA)
COMITE DIRECTEUR
COMMUNIQUE N°002/19
La Coordination des Mouvements de l’Azawad condamne fermement l’attaque terroriste qui a visé les casques bleus ce dimanche 20 Janvier 2019 à Aguel-Hoc.
Elle présente ses condoléances attristées aux familles des disparus, au Peuple et au Gouvernement Tchadien ainsi qu’à l’ONU à travers la MINUSMA.
La CMA rappelle qu’elle rejette toute forme de terrorisme et de violence.
La CMA saisie cette douloureuse occasion pour appeler les parties à l’Accord à diligenter la mise en place de la nouvelle armée reconstituée afin d’éviter toutes amalgames préjudiciables aux parties et aux populations et faire face à l’insécurité sous toutes ses formes.
Fait à Kidal le 24 Janvier 2019
Le Porte-Parole
Eouari Ibrahim AG EOUEGH
 

COMMUNIQUE N°001/19

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD
(CMA)
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COMITE DIRECTEUR

COMMUNIQUE N°001/19

La CMA a appris par voix de communiqué conjoint des ministères de la Cohésion Sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, de la Défense et des Anciens Combattants et celui de la sécurité et de la Protection Sociale invitant les militaires anciennement membres des forces Armées et de Sécurité de se faire enregistrer auprès de la Région militaire la plus proche de leur actuel lieu d’habitation à partir du 15 Janvier 2019.

A cet effet, la Coordination des Mouvements de l’Azawad informe l’ensemble de ses militants que ce communiqué ne l’engage pas et se conforme aux strictes dispositions du décret actuellement à l’état de projet qui fixera les modalités de l’armée reconstituée en voie de finalisation reclassement des ex-combattants anciens membres des corps constitués de l’Etat, y compris les forces de défense et de sécurité qui serait à même de régir le statut définitif des éléments concernés.

Elle s’inscrit dans la logique de l’actuel processus qui consiste à lever par des concertations responsables toutes équivoques susceptibles de remettre en cause les engagements des parties à l’accord.

Fait à Kidal le 18 Janvier 2019

Le Porte-Parole
Eouari Ibrahim AG EOUEGH

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD (CMA) COMMUNIQUE N°23

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD
(CMA)
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COMITE DIRECTEUR

COMMUNIQUE N°23

La CMA découvre avec surprise sur les réseaux sociaux, une correspondance adressée à Monsieur Elghabass AG INTALLA Président en exercice de la CMA – désigné ici comme Secrétaire Général de la CMA – émise par le Commander Force de la Minusma, dans laquelle il lui fait reproches de la violation manifeste du consensus qui avait prévalu en 2017 pour l’intégration des combattants des GANS dans le bataillon MOC de GAO !

Partant du principe de la réciprocité, la CMA se réserve le droit de réponse dans les mêmes normes de procédures sciemment appliquées tout en se défendant de toute controverse improductive.

1. Faut-il rappeler au Commander Force de la MINUSMA et à toutes autres parties prenantes pour la mise en œuvre de l’accord la nécessité de bien vouloir distinguer entre les principes consensuels retenus d’une part ; et les impératifs de leurs d’applications d’autres parts.

2. La CMA reste strictement attaché à l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, se réfère à ses annexes et mécanismes, au Pacte de Paix et en particulier à la note explicative tenant lieu d’instructions aux équipes chargées du screnning des bataillons MOC de Gao, Tombouctou et Kidal qui fait référence dans son paragraphe 2 à « l’inclusivité en fonction des réalités locales ».

3. La CMA refuse d’endosser la responsabilité de faits accomplis alors que le principe et le cadre du partage consensuel de responsabilité est justement mis en place au sein des collèges et structures multipartites pour éviter toutes décisions unilatérales. Nos représentants au sein de la CTS bénéficient de toute notre confiance en concertation et sauront être à hauteur de responsabilités qui nous engagent.

4. La CMA ne saurait cautionner les errements d’une ou des parties quant aux prises de décisions contraignantes et palliatives, porteuses en leur sein de germes de dissensions quelles que soient la partie ou les parties qui les ont émises ;

5. Elle s’obstine à dénoncer les sempiternelles accusations de « violations manifestes du consensus» devenues une sorte d’exercice de pression lorsqu’elle ne demande qu’une application rigoureuse des principes et/ou procédures arrêtés initialement d’un commun accord.

6. La CMA n’a eu cesse de se battre pour la prise en charge des combattants issus de différents mouvements en attendant leur intégration ou démobilisation sans aucun résultat malgré la précarité de leurs situations respectives. Il est presque facétieux que la Minusma en fasse cas uniquement cette fois-ci.

7. Enfin, elle réitère son attachement à la primauté et aux préséances de la concertation constructive au détriment de celui de la polémique stérile et de rejet de responsabilité.

Fait à Kidal le 2 Décembre 2018

Le Porte-Parole
Eouari Ibrahim AG EOUEGH

COMMUNIQUE n°22/2018

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD (CMA)

COMITE DIRECTEUR

COMMUNIQUE n°22/2018

La CMA utilise par ce communiqué son droit de réponse à un article paru dans le journal le Figaro Mali dans sa livraison du 20 Novembre 2018, l’incriminant dans une procédure qui ne relève point de son ressort ; en l’occurrence, l’interférence dans la gestion directe des bataillons MOC, qui faut-il le rappeler, relèvent de la hiérarchie militaire du Ministère de la Défense Nationale.
L’auteur de l’article en question n’a même pas daigné connaitre les composantes du MOC encore moins se renseigner sur son état de fonctionnement et sur les missions qui rentrent dans ses prérogatives, et ce jusqu’à preuve du contraire. A ce sujet, la CMA se réserve le droit d’interpeller qui de droit selon les termes de l’Accord dans le cadre de sa formation. 
Elle saisit l’occasion pour démentir catégoriquement tout le contenu de l’article qui fait allusion à une découverte macabre de « 32 cadavres dans la localité d’In-Khalid non loin de leur véhicule de transport » par la force MINUSMA ! 
Cette information erronée, dénuée de tout fondement, fournie par un journal de la place, ne peut se prévaloir de la déontologie journalistique dont le rôle est d’informer l’opinion publique des faits avérés. Par voies de conséquences, elle s’inscrit dans la seule logique de jeter le discrédit et l’anathème sur les énormes efforts consentis par les forces de sécurité en présence sur le terrain et créer ainsi la confusion dans les esprits des lecteurs et de l’opinion nationale. 
La CMA plaint et condamne l’utilisation de ce genre de procédés moyenâgeux dont l’unique but reste le besoin de desservir la paix au moment où la nation toute entière cherche les meilleures voies et moyens pour recoudre le tissu social.

La CMA demande que ce droit de réponse soit entièrement publié par le Journal Figaro Mali dans sa prochaine édition.

Kidal, le 20 Novembre 2018

Le Porte-Parole
Eouari Ibrahim AG EOUEGH

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD (CMA) COMMUNIQUE n°20/2018

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD
(CMA)
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COMITE DIRECTEUR

COMMUNIQUE n°20/2018

La CMA suit avec une attention particulière et un grand intérêt le déroulement des consultations régionales relatives à la réorganisation territoriale organisées par le Gouvernement du Mali qui se déroulent entre les 13 et 17 Novembre 2018.

Comme précédemment énoncé dans sa déclaration n°19 du 10 courant dans laquelle elle dénonce les carences de procédure initiée par le Gouvernement, la CMA réaffirme que sa participation s’inscrit dans le cadre du respect des engagements consensuels conformément à la tâche n°18 de la Feuille de route du 22 Mars 2018 pour la mise en œuvre du chronogramme d’actions prioritaires endossée par la 23° session du CSA.

Dans le cadre de ces concertations, La CMA se réjouit de l’état d’esprit général qui à prévalu pour leurs tenues dans les Régions de Ménaka, Kidal et Tombouctou malgré toutes les dissensions internes et déplore la discorde qui a empêchée celles de Gao.

La CMA proscrit en vertu de l’Article 1 – Aliéna E de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger la «violence comme moyen d’expression politique », et recommande « le recours au dialogue et la concertation pour le règlement des différends ».
Elle ne saurait cautionner aucune manœuvre dilatoire orchestrée dans le dessein d’empêcher les populations à exprimer librement leurs volonté dans des consultations menées pour tirer bénéfice du contenu du Titre III – Article 6 en son aliéna 7 qui préconise « améliorer la représentation des populations à l’Assemblée Nationale par l’augmentation du nombre des circonscriptions électorales et/ou toutes autres mesures appropriées ».

La CMA appelle tous les intervenants dans ce qui n’est en définitive qu’un projet, à plus de civisme, de sens de responsabilité, de discernement et de concorde pour éviter de raviver les tensions difficilement apaisées.

Au vu de l’atmosphère délétère qui prévaut, la CMA appelle également toutes les parties impliquées dans le processus à prendre toutes dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité et la sérénité des populations qui ne sauraient être prises comme otages de procédures et/ou litiges occultes dans cette phase consultative des concertations.

Fait à Kidal,le 15 Novembre 2018
Le Porte-Parole
Eouari Ibrahim AG EOUEGH

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