Communiqué N°21/CD/19

Le Comité Directeur​
Cellule de Communication

Communiqué N°21/CD/19

Patrouilles de sécurisation des personnes et des biens dans la région de Tombouctou

La Coordination des Mouvements de l’Azawad informe que dans le souci d’apporter sa contribution à la sécurisation des zones oû elle est présente dans la région de Tombouctou et pour un retour de la cohésion sociale mise à mal par les récents événements survenus dans la dite région, a, en collaboration avec les autorités administratives, intérimaires des régions de Taoudenni et Tombouctou, et après échanges avec les FAMAs, Barkhane et la MINUSMA, lancé une opération de sécurisation de certaines localités et axes routiers de la région.

La Coordination des Mouvements de l’Azawad soucieuse de la sécurité des populations compte sur la bonne compréhension et une étroite collaboration de toutes et de tous pour la réussite de cette opération en vue de restaurer la cohésion sociale et réhabiliter le "vivre ensemble" des populations.
Kidal le 07 Octobre 2019
Le Porte parole
Mossa Ag Attahe

COMMUNIQUE N°20/CD/19

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L'AZAWAD
CMA

COMITÉ DIRECTEUR :

Cellule de Communication :

COMMUNIQUE N°20/CD/19

La CMA prend acte et bonne note du discours à la nation prononcé par le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita à l’occasion de la fête de l’indépendance du Mali dans lequel il propose de « revoir certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d''Alger» dans le cadre du Dialogue National Inclusif.
La CMA prend également acte de l’appel au calme lancé par le Ministre des Affaires étrangères du Mali et regrette qu’il ne propose rien pour lever la confusion créée par le message du Président de la République.

La CMA n’emet aucune objection à toute action de sensibilisation collective visant à l’appropriation de l’accord pour la paix par le peuple malien Toutefois, la CMA rappelle que cette relecture et les modifications subsequentes sont prévues dans le dit accord selon une approche et un format décrit à son article 65: dans les termes suivants : « les dispositions du présent Accord et de ses annexes ne peuvent être modifiées qu’avec le consentement express de toutes les parties signataires du présent Accord et après avis du Comité de Suivi ».
La Coordination des Mouvements de l'Azawad maintient cependant sa conviction, que l’accord en question est une architecture dont le fond et la forme se confondent en un seul corps, tout au moins consensuel pour toutes les parties signataires dont l’application n’est qu’une question de bonnes volontés à conjuguer.

Forte de ses inquiétudes plusieurs fois mesurées à l’aune des balbutiements de sa mise en œuvre durant quatre longues années, la CMA avait déjà posé auprès du triumvirat désigné pour conduire la préparation du Dialogue National Inclusif, des jalons conservatoires sous formes de doléances en rapport avec d’éventuels risques de remise en cause ponctuelles et contre-productives.

Compte-tenu de ce qui précède, la CMA se réserve le droit de suspendre sa participation dans tous processus, dont acte, qui risquent d’altérer les dispositions de l’Accord auquel elle prête toute son attention pour éviter aux parties des confrontations susceptibles de faire perdurer l’instabilité qui sévit au Mali et gangrène la sous-région.
Elle engage tous les partenaires à la paix de s’armer de convictions fortes pour créer les synergies nécessaires pour l’atteinte des objectifs communs durables en lieux et places de palliatifs récurrents, ponctuels et populistes avec effets rétroactifs indésirables.

La CMA rappelle au chef de file de la médiation et à la communauté internationale, qu'elle reste attachée à la mise en œuvre diligente et intégrale de l' Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger conformément à la résolution 2480 des Nations Unies, seule alternative capable de stabiliser le pays et la sous région.

Kidal le 27 Septembre 2019

Le Porte Parole
Mossa Ag Attaher

déclaration Le Comite Directeur de la reuni c jour 16 Septembre 2019

Communiqué N°18/CD/19

La Coordination des Mouvements de l’Azawad
Le Comité Directeur​
Cellule de Communication

Communiqué N°18/CD/19
Communiqué de presse relatifs aux incidents survenus le Mercredi 17 Juillet 2019 à KIdal
La Coordination des Mouvements de l’Azawad informe l’opinion nationale et internationale qu’une marche spontanée d’activistes de la société civile de Kidal intervenue en marge de la visite d’un groupe de parlementaires de l’Assemblée Nationale a dégénéré ce Mercredi 17 Juillet 2019 dans la ville à travers des actes hostiles à certains symboles de l’Etat.

Une tentative de la montée des couleurs sur initiative de la CMA dans le camps militaire où sont cantonnés les éléments du MOC a dégénéré provoquant un comportement inapproprié à l’égard du drapeau national. La CMA rappelle qu’un autre acte de vandalisme de plusieurs monuments à l’effigie des emblèmes de la CMA s’est opéré la veille, exacerbant davantage la tension au sein des organisations de la jeunesse.

En attendant de comprendre ce qui s’est réellement passé, la Coordination des Mouvements de l’Azawad condamne vigoureusement les actes qui se sont produits ce jour à Kidal; actes contraires à tous les efforts que déploie de manière constante la CMA pour l’instauration d’un climat serein et favorable à l’aboutissement des efforts encourageants entrepris ces derniers temps avec le gouvernement dans le cadre de l’accélération des aspects prioritaires de l’accord pour la paix.

La CMA condamne avec la dernière énergie les actes posés à l’encontre du drapeau national et se désolidarise sans ambages de tout acte contraire à ses engagements pris dans l’APR y compris ceux liés aux symbole de l’Etat dans la ville de Kidal.

LA CMA invite toute la population à la retenue, exprime ses profonds regrets face aux désagréments causés par ce malheureux incident et renouvelle sa demande maintes fois exprimée de la nécessité d’une collaboration de tous les acteurs pour éviter ce genre de situation.

Kidal le 17 Juillet 2019
Le Porte parole
Mossa Ag Attaher

Declaration Relative au régime des sanctions prévues par la resolution 2374/2017

                                                                                                     

 

Coordination de Mouvements

de L’Azawad

C.M.A                                                                  

Le Comité Directeur

Declaration Relative au régime des sanctions prévues par la resolution 2374/2017

La CMA, au même titre que l’opinion nationale malienne prend note de l’inscription en date du 10 Juillet 2017 de certains éléments issus principalement des mouvements signataires sur la liste des personnes visées au titre des sanctions prévues par la résolution 2374/2017 adoptée par le Conseil de Sécurité en sa séance du 05 Septembre 2017.

La CMA s’était félicitée en son temps de la création du Comité de Conseil de Sanctions et avait proposé son appui pour faciliter la noble mission assignée à cette instance onusienne dans l’espoir qu’elle puisse faire la lumière sur tous les obstacles qui entravent la mise en œuvre intégrale de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

C’est dans ce cadre que la Délégation CMA au sein du CSA à Bamako a rencontré à plusieurs reprises les membres de la mission avec lesquels, elle a eu des échanges francs.

En dépit de cette prédisposition toujours effective, la CMA enregistre avec réserves qu’un de ses membres, en la personne de Monsieur Ahmed Ag El-Bachir tombe sous l’application du paragraphe 1 – aliéna 8b et 8e avec un résumé de motifs accablants, sans aucune présomption d’innocence.

La lecture des présumées charges retenues contre Monsieur Ahmed Ag El-Bachir oblige la CMA à rappeler qu’en l’absence d’une autorité administrative de régulation des affaires courantes de la ville, notre Comité Directeur avait pris l’initiative de créer un Comité de gestion de la Ville de Kidal qui se déclinait en plusieurs commissions dont la question humanitaire était et reste la plus sensible. La qualité de gestionnaire rigoureux qualifiait Mr Ahmed Ag Elbachir mieux que tout autre à assumer les lourdes charges de cette question pour une période n’excédant pas six mois écoulés bien avant la création du Comité de sanctions.

Toutes ces commissions étaient supervisées par le Comité Directeur de la CMA qui n’a jamais été interpellé, ni jamais enregistré la moindre plainte ni doléance émanant d’aucune organisation humanitaire encore moins des populations ciblées à l’endoit de Mr Ahmed Ag EL-Bachir.

La CMA exhorte les membres de la mission de prendre attache avec les représentants des ONG pour de meilleures investigations dans ce cadre.

Mieux encore, la CMA avait crée une escouade spéciale (en son sein (CSMAK) sous le contrôle de son responsable en charge des questions de Défense et de Sécurité dans le souci de sécuriser les personnes et les biens, toute initiative qui a largement porté des fruits en faisant de Kidal, l’une des villes les plus sécurisées des région de l’Azawad.

C’est en application de l’Article 49 de l’Accord qu’aucun convoi humanitaire n’a jamais été inquiété dans toute la région malgré le climat malsain qui y sévissait et c’est en partie grâce à l’implication personnelle de toutes les notabilités locales y compris celle d’Ahmed Ag El-Bachir incriminé.

L’insertion qui fait croire que Monsieur Ahmed Ag El-Bachir est capable de faire « obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée au Mali » démontre à suffisance la déficience des accusations dans la mesure où aucune aide venant de l’extérieur ne peut transiter par Kidal pour la simple raison que la seule frontière mitoyenne avec le Mali est celle de l’Algérie qui est officiellement et hermétiquement fermée depuis 2013 à nos jours.

La CMA saisit l’occasion pour poser la question de savoir comment des projets humanitaires et de développement destinés à Kidal peuvent tomber sous l’influence néfaste de l’un de ses membres alors que c’est là l’un des griefs retenus contre la partie gouvernementale et qui fondent le socle de notre lutte ? Convenez que s’il y a eu empêchements ou influences, cela n’aurait pu être possible qu’au niveau décisionnel, c’est-à-dire à Bamako où ni la CMA encore moins ses membres ne disposent d’aucun pouvoir pour proscrire leurs réalisations.

La CMA déplore également que le Comité des sanctions retienne que Monsieur Ahmed Ag El-Bachir serve de relais entre elle et Ansardine et ce malgré tous nos démentis concernant une quelconque relation avec cette entité. Nous estimons que ce genre d’accusations stigmatisantes ne sont pas de nature à faire avancer un Accord qui peine à sortir du périphérique après 4 années d’une attente faite de compromis et de déceptions qui ont émoussées tous les espoirs nés après sa signature.

Pour éviter de rester dans la subtilité des détails anodins, la CMA est au désespoir de constater que tous les motifs cités par le Comité de sanctions sont entachés d’inexactitudes et ne sauraient par conséquent constituer des preuves de culpabilité.

La CMA est d’autant plus inquiète quant à l’impartialité nécessaire qui doit animer l’esprit de la mission. Après deux rounds, nous constatons avec amertume que toutes les personnes visées par les sanctions proviennent des mouvements signataires et non de toutes les parties comme prévu dans la résolution.

Vouloir réduire les obstacles de la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger à quelques allégations au demeurant subjectives et spécialement focalisées sur le Nord martyrisé, relève du prolongement de la culture de l’impunité, celle-là même qui est en principe la raison de la création du Comité de sanctions.

Nous ne manqueront pas de relever que la partie gouvernementale, clé de voûte de la réussite ou de l’échec de cet Accord n’est point inquiétée malgré qu’elle s’est illustrée par une multitude d’acrobaties depuis le début et par une absence manifeste de bonne volonté à tenir ses engagements.

Cette politique du deux poids deux mesures ternit largement l’image du Comité de Sanctions et réduit à notre sens sa crédibilité. Elle doit répondre aux besoins de sa création et des objectifs assignés par le Conseil de Sécurité en réduisant au minimum l’injustice comme mode d’administration des populations exacerbées par la constance et l’unilatéralité des mesures coercitives qui au lieu d’atténuer, alimentent les causes profondes de la crise.

La CMA rappelle que l’un des

creusets de sa lutte repose sur l’égalité de traitements en tous lieux et en toutes circonstances. Depuis la signature de l’Accord, elle a démontré sa fiabilité malgré toutes les pressions et continuera de maintenir le cap de la concorde nationale espérant que tous les partenaires fassent preuve de bonne foi.

Kidal, le 12 Juillet 2019

Le President de la CMA

M. Sidi Brahim Ould Sidatt

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